Ce matin, en ouverture de la campagne de la Fédération Démocrate, j'ai eu l'immense privilège de me rendre dans ma ville natale au sein de la région d'Aphron, pour effectuer mon premier meeting de campagne. Revenir aux sources de ma vie, de mon engagement politique et de mes racines ancestrales, fut un véritable ascenseur émotionnel, que la ferveur et les encouragements du public présent sont venues sublimer.
Ici, sur ces terres balayées par le vent et la pluie, je suis venue défendre une promesse résolument humaniste, située au coeur de l'ADN politique de notre belle nation. L'Avenir, constitue le troisième volet de notre programme, et l'avenir écologique en est une composante essentielle. Le plan que propose la Fédération Démocrate s'inscrit parfaitement dans ces dynamiques d'avenir: une gageure pour améliorer la qualité de l'air que nous respirons, de l'eau que nous buvons, de la terre que nous cultivons, et des paysages que nous admirons. La nature n'est pas qu'une ressource: c'est une partenaire de notre peuple, que nous devons traiter avec respect et dignité.
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Néanmoins, je ne crois pas au pouvoir sanguinaire de la coercition, qui vient blâmer les fautifs et contraindre la liberté humaine. Le libéralisme cher à notre famille politique trouve parfaitement son corollaire dans le caractère massivement incitatif du plan que nous proposons. Plutôt que de sanctionner la lenteur, nous préférons encourager les comportements responsables, promouvoir l'exemplarité et accompagner le changement des citoyens, des acteurs privés, et des mentalités. Notre plan propose un soutien massif à la mobilité propre, aux projets durables, et à la transformation progressive de nos modes de vie: car c'est bien une conquête commune que celle d'une société plus respirable et plus saine.
Enfin, ce plan délaissera la verticalité dictatoriale prônée par une gauche arc-boutée sur ses idéologies mortifères, pour promouvoir une horizontalité et une collaboration chère à notre parti à l'âme fédéraliste. Nous défendrons dans ce plan un soutien aux régions, qui pourront pleinement s'emparer des dispositifs étatiques pour encourager la transition de leurs propres acteurs. Car la proximité et l'exemplarité de l'action publique font bien plus que la coercition et la centralisation, sa qualité première.